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Altéa
Quelques touches, si discrètes, mais fort belles.
Et dans votre modestie, vous ne l'avez dit! Qu'à ce tord soit donc fait réparation:
le maître des lieux a discrètement glissé, sans bruit ni heurt, quelques touches dans le texte dédié
à la création que sont Firmin et son ami, le comte. Fin de la déclaration (rire).
Je vous retourne mes hommages, et m'éclipse le temps de rendre au monde
ce qu'il exige de tous ... du temps.
Rowane
28/03/2008 15:05
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Altéa
Comment ? N’était-elle pourtant pas discrète ou selon l’avis de certain, trop ?
Transparente telle la rosée qui perle les pétales d’un frais matin de printemps, plus fragile qu’une pensée...
Son pas ne pouvait être emboité que par l’esprit assez fou
pour croire que l’on puisse la suivre parmi les étoiles.
Rêvant au fil de son existence, elle se refusait d'un unique nom, préférant en changer
pour ne s'arborer qu’à sa véritable nature, capable encore d'en ornementer toutes les magies.
Au son triste d’un frêle violon, elle se souvenait d’une plume amie.
Elle ne l’oubliait pas, car c'est elle qui lui avait permis de rencontrer le plus étrange et fidèle des Valets.
Rieuse et enjouée, elle fuit qui l’appelle, revient sur un simple sourire
et gentiment se moque de ceux qui tentent de découvrir son nom.
Ses larmes sont d'encres qui tachent les doigts, sa vie des lignes griffonnées sur un vieux parchemin
et ses pensées ne s’envolent que vers le rêve de l'étoile bleue...
Ses pas sont de longs silences qui demeurent et s'allongent.
Doucement, la porte s’entrouvrit, laissant tinter une fine clochette d'or.
La demeure vivait le silence feutré d’un matin enneigé et les fleurs naissantes
cristallisées par le givre délicat de l’aube s’étiraient de mille filaments colorés.
Elle épousseta la neige qui miroitait sur sa longue robe bleue,
puis referma la porte aussi doucement que le vent le lui permettrait.
Sous pénombre elle sépara les unes des autres,
les lourdes tentures qui masquaient les jardins arborés du domaine.
Elle avait cueilli quelques fleurs tout au long du parcours pour égayer le tout,
suivi d'une dernière pensée aux heureux endormis puis elle se sauva à la vitesse d'un songe.
Vue ? Certes non !
Mais pour le valet, quoi de plus naturel ?
Dans ce monde de légende qui était le leur, chaque pensée laissait une trace pareille à nulle autre...
<< Cher Firmin, n'avais-je pas diligenté à laisser closes ces tentures ? >>
- Vous me l’aviez demandé, certes, mais à moi seul…
- Que… Souhaitiez-vous ajouter à son propos ?
- A moins que vous ne connaissiez autre créature plus .. "Éphémère" ?
Le comte fort dépité en demeura sied et coi, puis éclata d’un rire franc.
- Serions-nous sans espérance, ou le sommes-nous devenus ?
- Je crois, cher Maître, que nous le sommes tous à notre manière.
- Veuillez m’excuser, mais le devoir m'attend.
Firmin retourna à ses vacations.
Mais vous n’en saurez rien.
De tous ces secrets, n’est-ce pas le plus étrange ?
"Nul ne le connaît et pourtant tous l’ont approché."
Chère Plume, n'aurais-je point outrepassé le quota acceptable d'un commentaire ?
Acceptez sous si conséquente marque d’estime, que "L'Etrangère"
voulu vous en retourner la déférence de ses hommages.
Aux éclats d'une étincelle d’étoile parsemée d'un lancer de rêve.
Rowane.
Réponse de l'auteur:
Lorsqu'il est joliment rédigé la taille d'un texte n'a aucune importance.
L'espace qu'il engage n'en résume que le charme de vos venues.
Je ne saurai m'en plaindre.
Je suis touché par votre plume et tenais à vous en remercier.
A mon tour de vous en retourner l'éloge de ma considération sans cesse croissante.
Mes respects, Rowane.
25/03/2008 10:55
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Eillana
Les vagues ondulantes du temps s'effacèrent de la clairière, en diffusant encore une lumière
qui enlumina le plumage argenté d'esprits ailés, en ceux, de deux êtres anciens qui s'y promenaient.
S'en revenant ensuite, à temps forts éloignés de bien des souvenirs perdus ou oubliés de tous, sauf d'elle...
Sous la voûte d'un soir éclairé d'une pleine lune, elles rendirent leurs éclats à la gardienne des sources,
la fille des étoiles, qui s'en charma aux premiers rayons d'un astre promu à paix.
Ceci fut et sera, l'impénétrable histoire, d'une Etrangère en clairière perdue au fil de sa mémoire d'ailleurs...
15/06/2006 17:58:12
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Eillana
De rien cher poète, chère plume.
De même que nous passons sur cette terre en y laissant peut-être un souvenir tenu, fin...
et si peu dans son temps, de même ici... un jardin...
nous y ajoutons nos fleurs, cherchant ensemble l'harmonie hors des lois faites
par des hommes contre d'autres d'hommes.
Quelle est l'essence de toute chose, cher poète? Dieu?
Peut-être... mais il ne fut cela que pour une simple phrase: je suis celui qui est.
Et il fut trompé par l'homme...
Peut-être que l'essence de toute chose commence-t-elle par "a"...
peut-être n'a pas pas de nom.
Le poète cherche, il lit sa réponse dans les étoiles, et ne l'écrit pas... Il la vit.
26/07/2005 23:04:35
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Eillana
Il était une fois une histoire... la nôtre.
Qui peut dire et affirmer sa liberté et la sienne propre?
Même nos rêves nous sont venus d'ailleurs.
Quelle parcelle de nous nous appartient, non modelée, non inspirée?
peut-être le cri de notre naissance...
mais n'est-il lui-même issu de la douleur?
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Eillana
En fin de compte, notre liberté ne peut, du moins pour le moment et l'état des choses,
se faire dans le monde des hommes.
Même la connaissance, et même plus que tout autre, se trouve être enchaînée...
La seule liberté est en soi, toute autre nous est volée.
14/07/2005 15:53:57
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