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8 juin 2025.

  CHRYSTALINA ..



L’ange qui aimait la pluie.

Il passait toujours comme une étoile filante dans un ciel d’été.
Je le regardais le sourire aux lèvres tandis qu’il levait les yeux au Ciel.
Son regard nostalgique, passant d’un nuage à l’autre,
est comme un souvenir dans un rêve...

Des larmes bleues semblaient toujours couler sur son visage diaphane.
Comme cherchant à lui rendre son sourire, la pluie se mettait à tomber...
Son visage s’illuminait et, avec une joie immense,
se tournait vers moi pour me sourire...

C’était un bel ange qui aimait la pluie...

J’aimais son sourire tout de douceur et de tendresse.
Mais les blessures de son cœur ont taché ses ailes de rouge.
Ses larmes bleues sont devenues rouges à leur tour.
Il ne montre plus son visage lumineux à personne...
Pas même à cette pluie qu’il aime tant.
Elle tombe pourtant comme jamais.

C’était un bel ange qui aimait la pluie...

Des nuages passent et se fixent sur sa voix obscurcie
Son cœur est devenu aveugle, sourd et muet.
Son regard perdu dans l’infini du Ciel n’a plus la même expression.
Son esprit est parti rejoindre un autre monde.
Des colombes volent et se posent sur sa main.
Son corps est devenu froid et insensible.

C’était un bel ange qui aimait la pluie...

Aujourd’hui, je crois encore qu’il reviendra.
Il a laissé sur terre son cœur et son sourire...
Il ne peut les abandonner.
Alors il reviendra.
Il me parlera à nouveau de la pluie.
Il n’a pas besoin de mot pour ça.

C’était un bel ange qui aimait la pluie...

Maintenant c'est moi qui lève les yeux au ciel avec un regard nostalgique.
Il me semble que des larmes bleues coulent sur ses joues...
Et, comme par magie, comme cherchant à me rendre mon sourire,
La pluie se met à tomber...

Je sais...
Il n’a jamais eu besoin de mot pour me parler de son amour,
Il n’en a pas plus besoin aujourd’hui...

Il est mon bel ange qui aime la pluie...



© Ecrit par : ANA 25.03.2003  (23H00.)


" Retracer ces lignes, signifie consentir les vénérer.. "
Ces mots "bel enfant", en seront garants de votre ineffable présence.



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 Le piratage nuit à la création artistique.




 Vifs remercîments, à cette "jeune personne" qui s’y reconnaîtra.
 D’un passé à franchir frontière entre adolescence et vie de femme.
 Cypio, n’en relate (à la lisière du temps), que des clapotis qui s’estompent ..

 Colonne d’harmonie : ENYA, "Caribbean Blue."

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