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Voyageuse
Douce clarté lunaire, quand à ton lever les notes triste d'un piano s'élèvent,
racontant une pensée que seule l'eau sait rendre; celle du reflet sans pareil d'une Mère voilée;
douce Lune, ancienne, et qui veille sur les forêts dans leur agonie longue,
si emplie d'une tristesse qui se teinte de cet amour perdu pour nous...
Clair de Lune, joué sur un piano d'ébène, laqué, magnifique comme les lacs sombres
des nuits sans ombres, quand la Lune seule règne, limpide, d'une blancheur aveuglante,
de cette blancheur qui recouvre les cœurs noircis de nous autres, gens de la ville, incapables de chanter,
incapables d’écouter même dans le silence cette complainte, cet aveux… cette prière.
Clair de Lune… de Beethoven, un être qui privé des doux sons de la nature
sut nous en offrir la complainte magnifiée.
A qui sait écouter, le silence répond plus puissamment encore…
Voyage… d'un silence advenu.
21/04/2007 13:29
http://Clair de Lune (Site imaginaire ...)
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